L’objectif du polissage

Le polissage regroupe plusieurs techniques qui consistent à polir (rendre brillant) ou à satiner (rendre mat) des objets métalliques par le frottement de différentes matières (abrasif, toile, etc…).

L’abrasif le plus répandu est l’émeri ; il s’agit d’une roche qui contient une forte proportion d’alumine naturelle (corindon), mais aussi de magnétite, d’hématite et de quartz.

Nous recevons des pièces métalliques (boîtes de montres, bracelets, bijoux…) brutes d’usinage ou d’étampage. Autrement dit, elles comportent de nombreuses marques à la suite de ces opérations : aspérités, bavures, résidus de soudage, etc. Ces pièces vont subir un traitement esthétique pour obtenir leur éclat définitif.

C’est à ce moment-là qu’interviennent les polisseurs : ils soumettent les pièces usinées, et donc imparfaites du point de vue esthétique, à toute une série d’opérations. Celles-ci ont pour but de donner un aspect fini aux objets (aspect brillant ou satiné), en fonction des désirs du client.

Une des difficultés du métier réside dans le fait qu’il faut polir les surfaces pour enlever les défauts (rayures, marques, résidus…) sans pour autant les déformer ! Le polisseur doit veiller à ne pas modifier la taille, la géométrie ou encore l’esthétique de la pièce en enlevant trop de matière avec ses interventions. Il est en effet chargé de respecter des plans et des dimensions pour chaque pièce.

Le polissage constitue une étape essentielle de la chaîne de production horlogère. Sans passer dans les mains d’un polisseur, les pièces seraient inesthétiques, imprésentables telles quelles, et donc difficilement vendables !